Normes de vérification

• Réduction et recyclage de la biomasse : la biomasse, y compris le matériel d’extraction usagé, devrait être compostée autant que possible afin de minimiser les déchets non agricoles.
• Cultures de couverture (couverture végétale) : couverture tout au long de l’année de 95 % de l’ensemble des terres cultivées – pour le maintien de racines vivantes, ainsi que pour la reconstitution des sols, la prévention de l’érosion et l’amélioration de la fertilité des sols.
• Rotation des cultures : rotation des cultures annuelles sur une base annuelle, des cultures pérennes tous les 4 à 5 ans, afin de minimiser les pressions exercées par les maladies et les ravageurs tout en préservant la santé du sol et en maximisant la diversité des cultures.
• Compostage : le compostage et le fumier proviennent idéalement de sources locales (ou de la ferme elle-même) ; seuls les amendements organiques sont autorisés.
• Plantation de fourrage et de biomasse : les cultures plantées pour assurer la subsistance du bétail favorisent la production de biomasse.
• Voies d’eau engazonnées : la conservation de l’eau et la réduction de l’érosion peuvent être facilitées par des voies d’eau naturelles ou engazonnées dans les zones humides.
• Barrières herbacées contre le vent et bordures de champs : utilisation d’espèces d’arbres indigènes pour créer des barrières contre le vent et des brise-vent afin de protéger les cultures et d’atténuer l’impact des vents violents.
• Lutte contre les espèces envahissantes : la lutte contre les ravageurs se fait par le biais d’herbes, de grenouilles, d’oiseaux, d’abeilles, de vers, de coccinelles, etc. qui inhibent naturellement les ravageurs. Les pesticides synthétiques ne sont jamais utilisés
• Perturbation minimale du sol : réduction des travaux du sol dans le temps (documentée) ainsi que de l’intensité et de la profondeur ; suppression des mauvaises herbes par désherbage manuel, couverture par bâche, etc.
• Plantation de plantes vivaces : incorporation d’herbes, de céréales et de graminées à longue durée de vie.
• Habitats pour les pollinisateurs, bandes insectaires ou habitats pour la faune : les exploitations agricoles qui créent des habitats pour les pollinisateurs, les insectes utiles et la faune favorisent la biodiversité ; les herbes florales, le trèfle, le sarrasin et les forêts peuvent offrir un refuge et une nourriture indispensables.
• Restauration des zones riveraines : les écosystèmes de zones humides saines adjacents aux rivières et aux cours d’eau offrent une zone tampon pour prévenir l’érosion des sols, ainsi qu’un habitat pour les insectes, les amphibiens et la faune.
• Sylviculture : l’intégration des arbres dans les pâturages permet aux insectes, aux pollinisateurs et à la faune sauvage de se nourrir et de s’abriter.
• Conservation de l’eau : calendrier d’irrigation, utilisation de lignes de goutte à goutte et installations de drainage pour optimiser l’utilisation de l’eau.
• Protection de la qualité de l’eau : conception et ingénierie qui minimisent le ruissellement des nutriments dans les masses d’eau et protègent la qualité de l’eau.

Le maintien d’un microbiome du sol en bonne santé est essentiel pour les pratiques agricoles durables. Les analyses de sol sont utilisées pour confirmer l’efficacité des méthodes agricoles sur la santé des sols et la séquestration du carbone. Les participants doivent faire réaliser des analyses de sol en laboratoire et sur le terrain dans leur exploitation ; les résultats des analyses de laboratoire doivent être enregistrés et archivés pour référence ultérieure.